Pour un crédit immobilier, il existe une longue liste de garanties susceptibles d’être acceptées par les banques. Si pour un crédit conso, vous avez le choix entre une caution et la domiciliation des revenus, en prêt travaux, le choix est large. Voici les détails de chaque sureté proposée.
L’hypothèque
L’hypothèque est, sans doute, la forme de garantie la plus optée pour le prêt immobilier. Elle représente une garantie d’une importante valeur. Son application signifie inévitablement l’expropriation du débiteur. Mis à part le créancier et l’emprunteur, elle inclut un notaire. Il se charge de l’acte notarié, un document indispensable pour l’inscription de l’hypothèque.
Le gage
Le gage mobilier constitue l’une des garanties possibles pour un emprunt immo. Comme son nom l’indique, il se rapporte à un meuble. Cette sureté réelle débouche sur une dépossession du constituant en cas d’application. L’autre cas de figure serait de négocier une autre issue avec le créancier afin de continuer à garder son bien mobilier.
Le nantissement
Concernant un nantissement, le débiteur met en gage des biens incorporels. Autrement dit, la garantie est constituée d’objets qui n’existent pas réellement, à l’instar d’un logiciel informatique. Contrairement à l’hypothèque et à l’antichrèse, cette sureté est enregistrée auprès d’un greffier du Tribunal de commerce.
Le dépôt de garantie
Le dépôt de garantie est un montant à bloquer afin d’assurer le remboursement d’un prêt. Ce montant est séquestré chez le notaire pour l’achat d’un bien immobilier. Il constitue environ 5 à 10 % du prix d’achat. Pour un emprunt en vue d’une location, c’est le bailleur qui trouve son intérêt pour ce type de dépôt.
L’antichrèse
L’antichrèse ressemble à une hypothèque, puisqu’un bien immobilier sert de garantie. Toutefois, l’emprunteur se défait réellement de son droit de propriété dans l’antichrèse contrairement à une hypothèque. Sa publication se fait au niveau du bureau de Conservation des hypothèques.