Le risque des crédits relais

Pour financer le changement de résidence, le prêt relais reste un des meilleurs moyens. Il consiste à emprunter une somme d’argent à la banque et à le rembourser à partir du prix de vente de l’ancienne habitation. Toutefois, vu le contexte dans le domaine de l’immobilier, il est utile de prévenir les consommateurs contre les risques de ce type de prêt.

Le crédit relais et le marché immobilier français

Depuis le début de l’année 2012, la bulle immobilière fait polémique à cause de la diminution constante des taux. À cela s’ajoute la baisse des demandes et notamment du prix des biens. Ainsi, il s’avère être dangereux de pratiquer un prêt relais pour un crédit immobilier.

En effet, la banque peut mettre la pression pour l’établissement, dans les plus brefs délais, de l’aliénation du patrimoine. Ceci peut avoir comme conséquence la révision des termes de la transaction, voire même, à des concessions non négligeables.

Le prêt relais : des modalités à revoir

Le remboursement d’un prêt relais dépend de la vitesse de cession de l’ancienne maison. Du coup, si les transactions tardent, le prêt personnel s’allonge et ainsi favorise l’accumulation des intérêts du crédit.

De plus, les prétendants à un prêt relais doivent s’attendre à obtenir 60 à 80 % du prix total du legs de la précédente habitation. Ceci a pour cause que les banques veulent minimiser les risques pour leur organisme.

En outre, la souscription d’un prêt relais peut entrainer la saisie de l’ancien logement. Après quoi, les établissements créanciers peuvent le mettre en vente à un tarif promotionnel pour récupérer, le plus vite possible, le montant alloué.

Avant d’aspirer à un crédit relais, il semble donc préférable d’y réfléchir à deux fois. Peut-être est-ce plus avantageux de comparer au préalable les autres offres de crédit ou de rachat de crédit auto ou immobilier.

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