État du marché immobilier américain durant le 1er semestre 2012

Les promoteurs immobiliers américains retrouvent peu à peu leur moral. Après les crises des subprimes en 2008, ce secteur commence à prendre une belle remontée à partir du 1er semestre 2012.

Pour un second souffle

D’après BMO, un prix minimum peut se fixer dans certains États américains où on recense peu de saisie mobilière. En somme, il est grand temps d’investir dans le secteur immobilier aux États-Unis et de profiter des aubaines. Le coût des habitations peut se revoir à la hausse d’ici quelque temps.

Cela peut s’expliquer par la remontée économique que constate ce pays et ainsi de donner un second souffle au marché immobilier. Pendant les premiers trimestres 2012, on assiste à une augmentation de 6 % des ventes de maisons unifamiliales. Ce chiffre est largement en baisse durant l’entame de l’année 2011.

Selon l’enquête mensuelle menée par NAHB (National Association of Home Builders), l’indice NAHB-Wells hausse de 2 points. Si cette cotation est de 35 au mois de juillet, elle est de 37 en août. Il atteint son meilleur niveau depuis février 2007. Cet indicateur double ainsi en un an.

Le recours à un crédit immobilier, un crédit conso ou à un prêt personnel connait également son envol. Résultat de cette situation. Les dépenses en construction augmentent de 0,4 % en juin.

Que penser de la chute des ventes ?

Contrairement aux ventes réalisées durant les vingt dernières années, on constate qu’elles baissent de 8 % pendant le premier semestre 2012. Pourtant, les chiffres annoncent des présages favorables pour le secteur de l’immobilier américain.

Les prix de revente semblent décroître de 34 % par rapport à leur pic. Cette conjoncture rend le prix des biens immobiliers extrêmement accessible.

D’après BMO, 16 % des Canadiens ont l’intention d’acquérir un bien immobilier aux États-Unis. Pour 56 % des sondés, il peut s’agir d’une maison destinée à servir comme résidence secondaire. 44 % envisagent d’acheter puisque les biens sont à leur plus bas coût. 29 % le considère comme un placement dans le long terme.

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