2012 : la crise immobilière s’affirme

Le secteur immobilier dans le monde, notamment en Europe, peine à retrouver son rythme de croisière. Une diminution du pouvoir d’achat, un déficit économique accentué ou encore un surendettement de certains pays, il n’est pas extraordinaire que les piliers de l’immobilier cèdent.

 

Comprendre la crise

Le domaine de la construction immobilière était le principal moteur de la croissance économique, dans l’année 2000. Revirement de la situation en 2008 avec les diverses crises touchant les États-Unis et aussi certains pays occidents. De nombreux logements n’ont pas trouvé preneurs. Les prix ont été revus à la baisse, d’au moins un quart de leur valeur initiale.

En outre, la diminution du marché de l’emploi ne fait que consolider la crise. L’explosion du chômage a entrainé une baisse conséquente du pouvoir d’achat. Un problème amenant un autre, les débiteurs constatent une difficulté à rembourser les crédits immobiliers qui raffermissent davantage cette débâcle.

Pour la France particulièrement, la récession se traduit par une réduction des transactions immobilières, allant jusqu’à 2,7 %. Toutefois, cette décrue peut différer selon chaque région. En région PACA et bourguignonne, par exemple, la demande aurait chuté de 9,7 % tandis que dans la métropole, elle aurait connu une légère hausse de 2,3 % durant l’année 2011.

 

Quelles mesures adopter ?

Dans le but de redorer le blason du secteur immobilier européen, l’essentiel doit être un financement pour tous les pays de la zone euro. Selon le dire de Gilles Moec, un économiste chez Deutsche Bank, la subvention des États endettés est une façon de remettre sur pied le marché immobilier. Cela peut passer par une injection monétaire dans les diverses banques.

Dans ce contexte, un plan vise également à faciliter l’acquisition d’un logement. La baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers semble apporter un second souffle, dans ce domaine en crise.

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