Une réforme plus qu’avantageuse pour les débiteurs

By / novembre 19, 2012

La loi sur la réforme pour le crédit conso de Christine Lagarde ouvre sur une nouvelle ère de crédits. Si auparavant, les établissements financiers trouvaient leur compte beaucoup plus que les débiteurs, actuellement, ce sont ces derniers qui profitent réellement des prêts personnels sans pour autant risquer le surendettement. Ce nouveau dispositif rencontre des débats controversés depuis sa création. Pourtant, cette réforme ne manque pas d’atouts pour plaire.

Plusieurs changements inattendus pour les débiteurs

La réforme Lagarde a prévu l’annulation de la carte de consommation à crédit. Il s’agit d’une carte magnétique octroyée par un magasin pour la consommation des produits qu’il vend. En tant que client fidèle, le consommateur se voyait être obligé d’acheter à crédit même sans son autorisation au préalable. Cela a fait diminuer le nombre de réserves d’argent. .

Le taux des transactions à crédit a également enregistré une baisse. Sa réduction avoisine les 15% entre 2007 et 2011.

Durée d’échéance réduite

La durée de remboursement sur le long terme faisait du crédit permanent la principale source de surendettement. En effet, plus le remboursement d’un prêt prend du temps, plus les intérêts payés à la banque augmentent. Afin d’y remédier, la loi Lagarde a prévu la diminution de l’échéance à moins de 3 ans pour un emprunt de 3000 euros ou moins. L’amortissement maximal dure 5 ans. De ce fait, son appellation « permanent » n’est plus valable.

Un surendettement maîtrisé

Auparavant, le processus de surendettement était mal vécu par les concernés, parce qu’il s’étalait sur le long terme. Depuis la réforme de novembre 2010, le fichage est séparé en deux groupes. Le premier s’étale sur 5 ans pour un surendettement déjà acquitté par le débiteur. Il en va de même concernant la démarche de surendettement personnel. Les plans de surendettement proprement dits sont écourtés de 2 ans à 8 ans.

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