Le Prêt locatif à usage social ou PLUS figure parmi les appuis de l’État concernant l’accès au logement. Il permet aux personnes à faible revenu d’avoir un chez-soi décent, avec un loyer viable. Ce sont, surtout, celles qui n’arrivent pas à obtenir un simple crédit conso comme un prêt travaux et un crédit immobilier. La principale cause d’une telle restriction réside dans leur capacité financière tellement limitée. Le PLUS est solidaire envers ces personnes sans résoudre totalement leur problème de logement.
Généralités sur le prêt locatif à usage social
Seuls les organismes d’habitation sociale et les sociétés d’économie mixte peuvent obtenir un PLUS. Ces établissements utilisent le fonds obtenu dans la construction ou la réhabilitation d’un patrimoine en vue de le louer. Avec ce crédit, ils bénéficient d’une très longue durée de remboursement pouvant aller jusqu’à 50 ans. Ce crédit produit un taux d’intérêt de 2,85 % auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Les principaux atouts du prêt locatif à usage social
Le PLUS présente de nombreux avantages à l’organisme bénéficiaire. Ce dernier profite d’un taux réellement compétitif juste au-dessus de celui du Livret A. La TVA de ce taux est réduite de 5 jusqu’à 12 % pour l’édification, le renouvellement et l’amélioration de l’immeuble. De plus, il ne paye pas de taxe sur le domaine foncier pendant une longue période de 25 ans.
Les inconvénients du prêt locatif à usage social
Les inconvénients du PLUS touchent principalement les futurs résidents des habitations à loyer modéré (HLM). La limite du revenu par nombre de personnes est un peu restrictive. En effet, un ménage peut en gagner plus à cause de leur nombre sans pouvoir accéder à un autre type de logement.
Pour l’investisseur, le processus de signature de la convention avec l’État peut sembler très long sans l’intervention d’un promoteur.